vendredi 25 juin 2010

Istanbul sous la pluie

On se croirait au Quebec, a l'ete 2009. Il pleut pis il fait pas ben ben chaud. Je me suis forcee quand meme pour aller faire un tour downtown, dans le meme coin ou je suis allee feter la St-Jean. Pour ceux qui s'attendaient a des photos de mosquees et cie, ben vous allez attendre la fin de mon voyage, parce que pour le moment, j'ai pas envie d'aller me perdre dans une mer de touristes.
Avant-hier soir, mon hote et moi decidons d'aller prendre une biere en ville... qui devient une ou deux bieres par bar, pour un total de trois bar. On commence par une tite-biere sur le toit/terrasse d'un bar quelconque. Superbe vue, mais je n'ai pas ma camera. (La vie m'a appris a ne pas amener une camera quand une quantite respectacle d'alcool risque d'etre consommee. Ca finit tout le temps par une camera perdue/volee, ou, comme ca m'est souvent arrive, un film/carte memoire plein de photos louches d'illustre inconnus. Comme je disais, de la-haut, superbe vue. Je vois la fameuse mosquee bleue. Dans le noir pis de loin, mais quand meme, je l'ai vu, checklist. On poursuit la soiree dans un pub, pour faire changement... et on finit la soiree dans un bar reggea, pour faire encore plus changement. C'est officiel, la modialisation passe par Bob Marley.
Demain soir je prends le bus pour Datca (ce prononce Datcha, comme dans Datcha wish your girlfirend was hot like me...scusez-la). Lundi soir j'y rejoint mon premier fermier. Istanbul c'est magnifique, et je n'ai vu qu'une mini partie, mais, avec un budget restreint, surtout en debut de voyage, je commence a ressentir le besoin de partir. Comme dans beaucoup de grandes villes, tout est tellement facile que je me sens trop rapidement a l'aise.

Nouvelles addiction: le jus de cerise.

mercredi 23 juin 2010

Istan-boules

Je me remets facilement de la partie "sommeil" du decalage horaire, mais moins du cote "apetit". J'arrive pas trop a manger encore, ca devrait revenir bientot. J'ai marche 3-4heures dans le coin, sans reussir a vraiment me rendre au centre de Istanbul. Constatation #1: Istanbul, c'est fucking gros. Jusqu'a maintenant, pas de choc culturel en vue. J'attire fuckall l'attention, contrairement au reste des pays que j'ai visiter. C'est sure que je suis pas la seule blonde bleachee de la ville, ni la seule vrisee. Je prenais relativement au serieux le fait que j'ai "l'air mediteranneene", surtout parce que je l'ai surtout entendu de la bouche d'arabe pas-a-jeun, mais je commence a y croire. Je commence a y croire pq un chauffeur de taxi m'a demander, en turc, le chemin pour aller quelquepart! (Ce qui n'est jamais une bonne idee, meme a Montreal... et oui, je sais, je ne parle pas Turc, mais bon, il pointait dans le vide et j'ai fait un wild guess). Donc soit j'ai l'air Turque, soit j'ai l'air d'une etudiante etrangere paumee ( je vote pour ce choix) qui vit dans le coin. Malgre mon manque de choc culturel ( et de challenge ), j'ai quand meme fait quelques constatations:

-Plus les chats sont maigres, plus leurs couilles sont grosses.
-Passe un certain age, TOUS les Turcs portent une moustache. (ET ca inclut certaine femmes)
-Les orages durent plus longtemps qu'au Quebec. Il peut tonner pendant des heures et des heures.
-J'ai toujours l'impression que les Turcs, des qu'ils parlent un peu fort, sont en train de sacrer.

By the way, il y a eut un attenta terroriste a Istanbul hier. Je l'ai lu dans le Cyberpresse, pour vous donner une idee de la "grosse" reaction que j'ai vu ici. Destine a des militaires. Ayez pas peur, Istanbul, c'est fucking grand. Et je ne suis pas militaire.

Ce soir, je goute au nightlife d'Istanbul. J'ai une reputation a respecter, ca a l'air!

mardi 22 juin 2010

Se perdre est un art




Se perdre. Ouin, ben c'est pas comme si anyways, je savais vraiment ou j'allais, ni ou j'etais a la base. On n'est pas perdu que quand on le sait plus? parce que, dans le fond, je l'ai jamais su. Anyways, tout une aventure me rendre chez mon hote, qui habite, si j'ai bien compris, dans l'equivalent istabulois de Pointe-aux-trembles. J'ai aucune fucking idee d'ou je suis, pis je m'en fous.
Etape 1 de l'aventure: Avoir le chemin en autobus a partir du mauvais aeroport. Heureusement, je m'en rends compte tout de suite. Je demande a un dude de la securite qui trouve weird que mon "ami" ne soit pas venu me rejoindre a l'aeroport, mais bon, je n'avais pas trop le gout de lui expliquer le concept du couchsurfing pour finalement passer pour une genre de prostituee (toujours pas d'accent ici, habituez vous a en rajouter dans votre tete... et je n'ai pas encore pris de photos... ca s'en vient.). Il a aucune idee du coin ou je vais, je vais voir le bureau de tourisme de l'aeroport et le gars me juge du regard, comme seul Serge sait le faire ( ahhhh Serge!). Finalement je dois prendre un bus (bus qui finalement sera un taxi partage avec 2 autres touristes) jusqu'a une station de metro, prendre le metro, puis de nouveau un taxi ( qui va se perdre, mais on le comprends, vous verrez bientot des photos des subtilites de l'architecture et de l'urbanisme du quartier). Mais bon, je finis par arriver jai le coloc de mon hote, je prends une douche et dors pendant 18 heures.
Deux fois pendant la nuit, j'entends la priere dans un megaphone. La premiere fois c'est le fun, la deuxieme, a 5h00 am, moins. J'ai une petite pensee pour Jean Dujardin dans OSS117 qui pete la gueule au dude au megaphone. Scusez-la.

Istanbul a premiere vue.
Mmmm dure a dire. Ca ressemble a rien d'autre. Un mix de tout, du monde, mais pas aussi fou qu'au Vietnam. Des bouts de ruines grecques, la mer, des rues en tourbillons qui se peuvent pas, des mosquees un peu partout, des ti-chats maigres, des buildings, des beaux chars, des taxis jaunes et des madames Turques pareil comme dans Tintin. Le coin ou je suis semble assez familiale. Relaxe. Aujourd'hui je chill, demain j'irai plus downtown, faire ma gentille touriste et voir ce que je suis censee voir!

Ps: J'apprecie toujours qu'on me laisse des commentaires!!! Et oui, si vous etes sur facebook, vous avez le droit de juste "liker".

mardi 15 juin 2010

Redépart, prédépart...


Je sais pas si c'est parce que dans un an je frappe le quart de siècle, mais je me sens vraiment plus vieille à 24 qu'à 23 ans, et ça me fait hyperventiler. Autour de moi, tout le monde fait des condos ou s'achète des bébés. Et moi je réalise que mes voyages durent plus longtemps que mes relations. Je fais alors ce que je fais de mieux: m'acheter un billet d'avion. Je le mérite bien, 2009 à été pourrite. Et le Belize, c'était juste un agace-sac-à-dos. Cette fois-ci: la Turquie. De quoi faire rocker 2010. Pourquoi la Turquie? 10 raisons.

1.Je n'y suis jamais allé.
2.Question territoire, je serai en Europe à 3%, et statistiquement, ça me fait un continent de plus.
3.Y'a plein de fermes pour Woofer. Et moi, j'aime ça woofer.
4.Istanbul.
5. "Turkey" en anglais. Les jeux de mots sont infinis.
6. Il n'y pleut pas pendant l'été, et je prends pas de chance avec l'été qu'on a eu ici l'an dernier.
7. Pays où les femmes se voilent à la campagne et où les touristes font du topless. Moi j'aime ça les contrastes.
8. Pour apprendre à insulter des gens en turc.
9. Pour faire des jokes mythologiques.
10.Pourquoi pas?
By the way, la photo c'est moi dans une boîte de pick-up, au Belize.