Cuba. C'est là que, pour moi, tout à commencé. Un premier contact avec le monde extérieur. Un coup de foudre avec la culture lors d'un stage Québec sans frontière. C'est aussi de là que vient "n'importe quoi sauf du riz pis des fèves", sages paroles issues de délire collectifs de jeunes québécois en grave carving de poutine, crème glacée, sushis, fromage... bref, de n'importe quoi... sauf du riz pis des fèves.
Comme la première fois, je résiderai chez l'habitant, loin des resorts et plages remplies de bélugas du Québec. Cette fois-ci, j'y vais seule, pour tourner un documentaire dans le cadre de ma maîtrise en communication. Ici s'arrête les détails, parce que j'en ai encore jusqu'en août à écrire à propos de ce dit projet. Vous lirez mon mémoire!
L'aventure à déjà commencé car je ne sais pas si mes hôtes viendront me chercher à l'aéroport où si je devrai me trouver un taxi dans lequel pourra fitter un gros vélo dans un grosse boîte laide. Ça et que mon visa d'artiste ( pour pouvoir filmer sans se faire chier ) est jammé dans la mail et que je devrais probablement passer plusieurs heures la face dans la bureaucratie cubaine.
J'ai hâte, mais je suis stressée. J'ai l'habitude de partir seule, généralement plus loin et plus longtemps. Mais cette fois-ci, je dois être plus productive que jamais... avec un espagnol qui-en-a-perdu-et-non-j'ai-pas-eu-le-temps-de-réviser-pour-vrai. Bref, j'essaie de rester zen...(yeah right).
Je pars donc demain matin, et reviendrai, comme le Père Noël, tard le soir du 24 décembre. (C'est le moment de chanter en coeur Come home for xmas...dou dou dou ).
Ah oui, et une première à vie, je vais aller dans un resort! Je me suis pris une semaine de plus pour aller sur le bord de la mer. Et il se trouve que la plupart des plages sont shutgunnées par des resorts... je m'en suis trouvé un cheap, un peu crade, comme je les aime.