mercredi 24 octobre 2012

Retour à Ouaga


Les bureaux d'Oxfam à Ouagadougou
Nous sommes retournés à Ouaga quelques jours, le temps d’aller au Koudou du Faso et d’une formation avec Oxfam pour nos plans de travail. J’en ai profité pour faire le plein de noodle soup et acheter des boucles d’oreilles qui m’étaient tombé dans l’œil il y a maintenant plus d’un mois. J'ai aussi trouvé des faux cheveux presque vraiment blonds pour mes éventuelles tresses.

Les Koudous du Faso, c’est ma-la-de. C’est un concours de bouffe africaine. Tu arrives et tu manges. Jusqu’à ce que ton corps refuse de manger plus. J’ai mangé comme un phacochère.


Quelque part sur la route




Si vous avez suivis mes status facebook, vous aurez compris que j’adore mon travail. Il ne manque pas de défis et c’est toujours intéressant. Mon mandat n’est pas d’animer à la radio, mais je finis toujours par patcher des trous quand besoin il y a. C'est toujours cocasse de lire un communiqué au sujet d'un bélier blanc perdu.

Pour le reste, la routine s’installe. Je fais mon cardio en montant la colline de la radio deux fois par jours avec mon vélo qui, disons, fonctionne.

Saucisse mergez végé, un de mes coups de coeur du Koudou


Mes boucles d'oreilles éléphant/origami

jeudi 11 octobre 2012

Quelques photos

Le payasage en revenant de la radio
Je voulais en mettre six, mais c'est trop long à télécharger. Et matante doit partir du bureau avant que le soleil ne se couche. 
Pour ceux qui se demandaient comment s'est terminée la soirée au Mistral : vers 2h00am, après qu'une de mes colocs se soit fait verser de la bière dessus, on s'est tanné et on est parti. Rien de bien exotique.


La radio Munyu, là où je travail
 Ah oui, je suis virée folle l'autre dimanche au marché et j'ai acheté tout plein de pagnes. J'en ai pris un bien coloré pour me faire faire des pantalons parachutes. Les photos viendront plus tard, quand je feelerai chronique mode...

mardi 9 octobre 2012

Le nightlife de Banfora


Samedi soir dernier, après un succulent souper chez une famille de coopérant, nous sommes allé tester le nightlife de Banfora. Depuis mon arrivée, il régnait une aura de mystère autour de cette question de la vie nocturne de la ville. Il y avait le Diesel, pas très loin de chez nous d’ailleurs, juste assez trash pour être divertissant, surtout si on arrive à retenir sa respiration à côté des « toilettes » ( sur un plancher de terre battue, la délimitation des toilettes est rarement très précise…).

Depuis un peu plus d’une semaine, j’entendais parlé du « Mistral », un bar, quelque part par là-bas, qui, selon certains, serait LA place où aller le samedi et le dimanche soir pour danser le coupé-décalé… C’est donc là que nous sommes allés samedi soir dernier. Déjà, le bar a une belle affiche extérieur. Ça augure mieux que le Diesel qui a shooté son nom en cacanne sur le mur extérieur.

Le coupé-décalé. Ça aussi, j’en avais beaucoup entendu parlé. Habituée au reggeaton explicite de Cuba, j’avais bien hâte de voir de quoi aurait l’air la danse urbaine branchée du Burkina. Oh boy. Ou plutôt, WTF. Malgré mes années de cours de danse divers, je n’ai toujours pas compris, ne serait-ce que le début de quelque chose. J’attends toujours la preuve irréfutable que cette danse est autre chose que du gros n’importe quoi. J’aimerais bien vous expliquer à quoi ça ressemble, mais c’est justement ça le problème. Ça ressemble à rien. Rien. Niet, nada, switjhcoe. Et ça m’apparaissait souvent offbeat.

Chose drôle, à certains moments, les hommes dansent un peu comme dans Im sexy and I know it. Ils se font aller l’anaconda entre hommes. Samedi, il devait y avoir, gros max, six filles dans la place. La dernière fois que j’ai vu autant d’hommes danser entre eux, c’était quelque part sur ste-catherine, à l’est de St-Denis… Et, comme dans tout bar, il y avait UN dude trop dedans, avec un chandail bien moulant « Believe in yourself », qui se dandinait en prenant trop d’espace, en chantant par-dessus la musique, en encourageant les gens à danser plus. Un genre de G.O sur le speed.

 Pour le reste, mon mandat de travail s’est précisé : je vais, entre autres, donnés diverses formations aux animateurs et journalistes de la radio, les soutenir pour leur service d’information, et toutes autres tâches connexes. 

Je prendrai des photos cette semaine promis-jurés. Ce matin j’avais déjà trop de trucs à traîner.

lundi 1 octobre 2012

En direct de Munyu

Ma bécane flamboyante avant son pimpage
L'association de femme pour laquelle je travaillle ( http://www.munyu-burkina.org/ ) possède une des radios les plus populaires de la région. Mon mandat de stage, qui à la base devait se concentrer sur leur publication trimestriel, a changé. Chaque jour de la semaine, je gravis la colline qui me mène à cette radio. J'aurai bientôt des confirmations concernant ce que je ferai exactement, même si, bon, le contexte étant ce qu'il est, tout peut encore changer.

J'ai fait pimper mon vélo: deux belles pédales vertes et une petite job de soudure pour le guidon... qui auparavant tenait avec du duct tape.

J'aurai bientôt des photos du magnifique paysage entourant la station de radio. En attendant, en voici quelques unes random...


Paon courrant à toute vitesse (not), dans un parc/zoo à Ouaga


Notre terrasse à la villa