Des gens y habitent encore et vivent essentiellement du
tourisme.
La veille de notre visite, un bout de l’île s’est effondré à
cause de vagues particulièrement fortes des dernières journées.
Les chiffres et les illustrations de la Maison des esclaves
donnent des frissons. Et pourtant, il y a aujourd’hui encore plus d’esclaves
que jamais. Esclavage domestique, sexuel, servitude pour dettes. On les compte en millions, et beaucoup sont des enfants. Des
générations sacrifiées pour un système économique désuet. Le comble de
l’injustice sociale qui se perpétue. Il est facile de se distancier de
l’esclavage de l’époque coloniale. L’éducation n’était pas la même,
l’information ne circulait pas autant. Avec la charte des droits et liberté,
l’Internet et les rapports des différentes ONG… quelle est notre excuse aujourd’hui?