lundi 24 septembre 2012

Première semaine à Banfora


Nous sommes débarquées à Banfora il y a maintenant plus d’une semaine. Ici, à peu prêt tout est différent de Ouagadougou. On peut traverser une rue sans risquer sa vie, on peut marcher plus de 2 minutes sans se faire harceler par des vendeurs de n’importe quoi. C’est aussi beaucoup plus frais ici. Quelques nuages persistent à faire durer un peu plus longtemps la saison des pluies.

Nous (nous étant moi et les deux autres stagiaires installées à Banfora) sommes installées dans une sympathique villa, avec intimité relative à cause du mur mitoyen avec les voisins. 

Je ne sais pas ce qui me prend, mais je n’ai jamais autant mangé de viande qu’ici. Il faut dire que le poulet braisé est particulièrement savoureux. Et qu’ils mettent de la viande dans les riz-sauce aux légumes…

Je commence officiellement le travail aujourd’hui, après une semaine d’introduction à visiter les différents départements de l’association Munyu, association de femmes pour laquelle je vais travailler durant ces maintenant-cinq-mois de stage.

J’ai un vélo pour aller travailler. Pire rapport qualité prix ever : l’équivalent d’environs 75$ pour une merde chinoise roulante. Je me demande bien qui est l’ingénieur à deux balles qui a conçu ce truc à roues dont le guidon ne tient pas en place, avec des pédales qui menacent de se détacher à tout moment. Je vais tougher cette semaine et voir le week-end prochain pour me prendre un VTT qu’ils appellent (c’est-à-dire, un vélo normal, tsé, avec des vitesses et des pièces qui tiennent).

Aussi, faites attentions aux vêtements que vous envoyé en Afrique. La hippie que je suis risque d’en acheter dans un kiosque sur le bord d’une rue. J’ai d’ailleurs une nouvelle camisole rose du H&M pour l’équivalent de 1$.

Pour le moment je n’ai pas de photos, j’en ai que très peu d’ici et j’attends un peu pour faire un transfert.

samedi 8 septembre 2012

Première semaine à Ouaga

Après un vol de nuit dans probablement la pire compagnie aérienne que j'ai utilisé dans ma vie, j'ai débarqué à Casa Blanca, au Maroc, pour une escale d'une journée. Casa Blanca c'est urbain, mais ça sent un peu la mer au loin. Et, semble-t-il, c'est toujours en construction. Après une promenade sur les rempart, une non-visite de la grande mosquée et un saut au souk centrale, retour à l'hotel pour une douche, un buffet et un autre vol de nuit sur Royal Air maroc. Royal air maroc, qui n'a pas de télé pour les vols long courrier, mais qui vous nourrit sans arrêt et à toute heures de la nuit. J'ai pas mal l'intention de prendre les quelques jours de lousse entre la fin de mon contrat et mon debriefing pour me magasiner une théière, faire un saut à la mer, et tester une boîte de nuit marocaine.

Arrivée à Ouagadougou

Oua-ga-dou-gou. J'ai un faible pour les noms de villes africaine. Ici, ça sent le bois brûlé et un peu les brochette de poulet. Le gaz et la poussière aussi. Estomac de jeunes canadiennes oblige, nous n'avons pas tester la bouffe de rue. J'ai eu un coup de coeur pour un petit resto sénégalais. À Ouaga il y a même des restos indiens et un vietnamiens. Pour l'instant, je ne ressens pas encore mon besoin d'avoir un fix de pho ou de pain naan.



Jusqu'à maintenant, nous avons passé la semaine à s'installer et avoir de la formation au bureau d'Oxfam. Mes deux futures colocs et moi partons pour Banfora vendredi prochain.

lundi 3 septembre 2012

Aaaaaaaaaaaaaaaaaatiwinga tatati tiwawa

Premier message d'une nouvelle série, en direct de l'aéroport. Pour les rares qui ne le savent pas, je pars faire un stage avec Oxfam, au Burkina faso, pour 5 mois et demi. Je vais travailler avec une ONG locale qui possède déjà une radio, mais qui tente de faire un journal papier / web.

J'ai rarement été aussi zen avant de partir. Il faut dire que c'est la première fois, depuis assez longtemps, que je sais exactement où je vais et comment je vais me rendre. Et que tout est organisé, et que je ne suis pas toute seule comme une grande.


Élections demain: j'ai déjà voté par anticipation, et je compte sur vous pour ne pas me faire honte!

Demain, je serai à Casablanca pour une longue escale et après hop à Ouagadougou. Dieu que j'aime les noms de capitales africaines.

On se revoit en février!!!