Nous sommes débarquées à Banfora il y a maintenant plus d’une
semaine. Ici, à peu prêt tout est différent de Ouagadougou. On peut traverser
une rue sans risquer sa vie, on peut marcher plus de 2 minutes sans se faire
harceler par des vendeurs de n’importe quoi. C’est aussi beaucoup plus frais
ici. Quelques nuages persistent à faire durer un peu plus longtemps la saison
des pluies.
Nous (nous étant moi et les deux autres stagiaires
installées à Banfora) sommes installées dans une sympathique villa, avec
intimité relative à cause du mur mitoyen avec les voisins.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais je n’ai jamais autant
mangé de viande qu’ici. Il faut dire que le poulet braisé est particulièrement
savoureux. Et qu’ils mettent de la viande dans les riz-sauce aux légumes…
Je commence officiellement le travail aujourd’hui, après une
semaine d’introduction à visiter les différents départements de l’association
Munyu, association de femmes pour laquelle je vais travailler durant ces maintenant-cinq-mois
de stage.
J’ai un vélo pour aller travailler. Pire rapport qualité
prix ever : l’équivalent d’environs 75$ pour une merde chinoise roulante.
Je me demande bien qui est l’ingénieur à deux balles qui a conçu ce truc à
roues dont le guidon ne tient pas en place, avec des pédales qui menacent de se
détacher à tout moment. Je vais tougher cette semaine et voir le week-end
prochain pour me prendre un VTT qu’ils appellent (c’est-à-dire, un vélo normal,
tsé, avec des vitesses et des pièces qui tiennent).
Aussi, faites attentions aux vêtements que vous envoyé en
Afrique. La hippie que je suis risque d’en acheter dans un kiosque sur le bord
d’une rue. J’ai d’ailleurs une nouvelle camisole rose du H&M pour
l’équivalent de 1$.
Pour le moment je n’ai pas de photos, j’en ai que très peu
d’ici et j’attends un peu pour faire un transfert.
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