dimanche 25 mai 2014

Premiers jours à Dakar

Dès ma sortie de l'aéroport, je suis frappé par la fraîcheur de l'air. Je m'attendais à un four, un peu comme à Ouagadougou, mais j'avais oublié que Dakar est sur une presqu'île. L'air est frais, autour de 24 degré et une bonne brise agrémente le tout.

C'est frappant comment au Québec, on a tendance à dire "l'Afrique". Alors que quelque minutes à Dakar suffisent pour voir les énormes différences qu'il y a entre les deux seules capitales africaines que j'aie connu. Ici, il y a des trottoirs. En quelques jours, j'ai dû entendre "toubab" (blanc) qu'une seule fois ou deux. Les vendeurs y sont beaucoup moins insistants, l'accent n'a rien à voir. C'est peut-être différent dans les quartier plus touristique, mais ici, c'est franchement relax. Bref, j'ai un sérieux kick sur Dakar.

Je dors dans les résidences de l'ESEA (École supérieure d'études appliquées ). Et, omygodohmygodohmygod, y'a du wifi... des fois. Depuis mon arrivée, j'ai surtout passé du temps avec, disons le ainsi, partenaire en chef du projet, qui est professeur à l'ESEA. Il m'a d'ailleurs invité chez lui pour luncher avec sa famille : un lunch de poulet yassa (MIAM) manger par terre avec les mains. Je suis ensuite aller à la plage avec trois de ses filles. Dans ce quartier de Dakar, la plage est à un jet de pierre. Un peu avant le coucher du soleil, elle fourmille de jeunes qui jouent au soccer. Le sable est doux, bien que la plage ne soient pas nettoyée... mieux vaut donc regarder où on met les pieds. La mer est, disons... Atlantique. Les vagues sont assez grosses et l'eau est froide selon mes standards de fille-qui-ne-se-baigne-pas-en-bas-de-80F. Le paysage est magnifique avec la brume/fumé et le soleil couchant.

Fidèle à mon habitude, je n'ai pas encore de photos... Je n'ai pas pris mon fil de caméra, pensant que mon laptop de job aurait une craque-à-carte-SD... Mais non! Donc ça attendra un peu...

mardi 20 mai 2014

Mes mini vacances à Tulum ( ou la fois où j'ai fait du déni big time)

L’année où…


Tant qu’à faire du déni, autant le faire avec classe.  Samedi dernier, je fêté mes 28 ans. Pas sûre que j’assume de m’approcher autant de la trentaine. D’autant plus que le pourcentage de gens autour de moi étant marié et/ou avec des enfants et/ou proprio de quelque chose qui coûte plus cher qu’une DSLR. Bref, j’ai sacré mon camp au Mexique, juste à temps pour ajouter un pays à ma bucket list.

L’humidité et l’odeur de jungle me rappelle mes premiers voyages, à l’époque où on me disait toujours « ne stress pas, t’as le temps » et « wow, t’es bonne de faire ça toute seule à ton âge ». Le rôle de la jeune folle a laissé la place au rôle de celle à qui on demande conseil. C’est entre autres pour assumer ce rôle que j’ai voulu être accompagnatrice pour un groupe Québec sans frontières au Sénégal, cet été. Mais ça, c’est une autre histoire.



Cette dernière année à tout de même été une année de succès sur plusieurs plan :
-J’ai commencé à cuisiner des trucs qui goûtaient pas le rat mort, dont des œufs pochés!
-J’ai réussi mon twisted grip handspring
-J’ai déposé mon FUCKING MÉMOIRE
C’est pas rien.

Au programme pour mon séjour à Tulum? Lire. Courir. Manger des choses que je ne mangerai pas au Sénégal. Dormir. Porter des shorty shorts pendant que je le peux!Je suis aussi aller visiter des ruines maya, située à moins d'une heure en vélo cheap.