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Les pics de Sindou, au couché du soleil |
Jeudi dernier, ma copine stagiaire de Ouaga débarque à Banfora. La mission: faire de la randonnée aux pics de Sindou. Nous partons prenons donc un taxi-brousse pour faire les 50 km qui séparent Banfora du village de Sindou. Par chance ( ou malchance, c'est selon), il n'y a ni chèvre ni boeuf, ni dedans, ni sur le toit du mini-bus. Les gens ici ont cette tendance à pousser les limites de la suspension de leur véhicules... Deux heures et demi plus tard, nous arrivons, avec l'arrière train en compote.
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Vu typique sur une route de terre |
Arrivée à Sindou à la noirceur, le propriétaire du camping chez qui j'avais réservé une petite cabane nous attendais. Après une douche et un riz-sauce, il nous amène voir ce qui se passe au loin, là où joue les tam tams. (Sindou a la réputation d'être un
party town). C'est un mariage. Ben, une des cérémonie entourant le mariage. Ce soir-là, c'est la danse des femmes. La mariée est au centre, vêtue d'une
wonderbra blanche, d'un pagne coloré et d'une genre de perruque disco faite avec des guirlandes de Noël. Trois percussionnistes percussionnent, comme de raison. Les femmes du villages, des édentées aux poupons sont là, à danser. Elles traversent le village, entre les cases, jusqu'à, retrouver le nouveau mari de la jeune fille. Nous quittons entre le moment où chacun donne de l'argent et raconte des anecdotes sur la jeune mariée, et le moment où on lave la jeune fille. Moment où les hommes ne sont pas admis.
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"Tu ne dois jamais aller dans cette zone sombre Simba!!" |
Le lendemain, direction les pics. C'est très beau, et la randonnée est courte. Je rentabilise l'achat de mon nouvel objectif. Par chance, nous partons lorsque deux autobus de l'âge d'or débarque. Comme on n'est pas du tout fatiguée, on décide d'aller au barrage, à pied. Sept kilomètres, c'est pas si mal. M'enfin. Pas si mal quand on a suffisament d'eau, et qu'on se rend au fucking barrage. L'histoire, c'est qu'on nous avait dit de suivre les pilônes. Et on a suivit les fucking pilône, jusqu'à leur fin... devant un beau trou de bouette. Fallait prendre un autre tournant, un moment donné, paraît-il. En plus, paraît qu'il y avait des hippos dans ce lac/barrage. Ben coudonc. Au moins, on aura fait de l'exercice.
Entre temps, j'ai enfin reçu les vêtements que je me suis fait faire. Vous verrez ça dans mon prochain
post
1 commentaire:
Ouain, ça l'air assez typique! Profite de l’expérience!
Tant que tu décide pas de te marier la bas...
Écris plus souvent!
XXX
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